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Les relations pétrolières et gazières après l’accord sur le nucléaire iranien
L’accord signé à Vienne le 14 juillet 2016 marque la fin prochaine des sanctions internationales après 20 ans d’embargo. Gorgé de ressources pétrolières et gazières, l’Iran va-t-il devenir un eldorado du Moyen Orient ? Cet accord va à coup sûr affecter les marchés mondiaux du pétrole et du gaz. Mais les modalités et le calendrier de retour de l’Iran sur la scène internationale seront différents pour le pétrole et le gaz. Les contraintes politiques internes et internationales, ainsi que l’ampleur des investissements à réaliser risquent de perturber ce retour.
La gouvernance d’internet, entre émancipation contrariée et nouveaux défis
Âprement disputée tant elle cristallise des enjeux complexes, la gouvernance de l’internet est à la croisée des chemins. Entre la prise en compte des mutations technologiques et une nécessaire évolution vers plus de pluralisme et de transparence, elle reste un objet de conflictualité internationale.
L’Internet russe : la loi et l’ordre
L’internet russe est de plus en plus sous le contrôle de l’État, que ce soit pour la surveillance de la société, ou pour conforter une souveraineté numérique. Cette innovation n'est-elle pas de mauvaise augure pour les capacités d’innovation du pays dans ce domaine ?
La baisse des cours du brut au Gabon : miroir grossissant d'une crise structurelle de l'économie et de l'échec du politique
Le Gabon produit du pétrole depuis 1957, soit trois ans avant son indépendance. Il a depuis lors toujours compté parmi les États africains présentant le PIB par habitant le plus élevé, en raison de cette ressource et d’une population très limitée (500 000 habitants en 1960, moins de deux millions aujourd’hui). Ces deux éléments – production pétrolière significative et faible population – expliquent en partie la faible diversification de l'économie gabonaise et l’hypertrophie du secteur des hydrocarbures.
The Taboo of the Armenian Genocide, Part Two: The Politics of American Avoidance
Le génocide arménien est depuis un certain temps devenu un sujet de débats et de tribulations dans la politique américaine. Il a souvent été un point important des campagnes présidentielles, comme ce le fût lors de celle du Président actuel Barack Obama: il avait alors promis de le reconnaître. Le génocide a fait l'objet de nombreux votes (le plus récent eu lieu en 2010), qui n'ont pour l'instant jamais réussit à le faire reconnaître. Il a été un point de convergence pour les intérêts, le lobbying, et les investissements étrangers. Avec la récente reconnaissance allemande du génocide et l'arrivée de l'élection présidentielle américaine, la spéculation de la reconnaissance américaine a une fois de plus atteint un niveau élevé. S'il existe différents acteurs clés de la politique américaine, la spécificité de la question du génocide arménien est l'importance des lobbies arménien, turc et israélien, ainsi que les circonscriptions qu'ils représentent.
The Taboo of the Armenian Genocide, Part One: Global Reaction and American Inaction
Les exportations américaines de gaz naturel : de nouvelles règles du jeu sur l’échiquier européen
Cette étude analyse les conséquences des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain vers l'Europe, en particulier sur la stratégie de la Russie, principal fournisseur de gaz de l'Union européenne.
Leçons de la crise burundaise : les ratés du peacebuilding démocratique
Après une phase de contestation non violente du pouvoir d’avril à juillet 2015, le Burundi est entré, depuis la réélection du président Nkurunziza le 27 juillet, dans une phase de confrontation armée qui se poursuit encore à ce jour. Si pour le moment la basse intensité de ce conflit conduit à minimiser sa dangerosité, une escalade avec des effets déstabilisateurs dans la sous-région n’est pas à exclure. En effet, l’enlisement dans la violence radicalise les positions et ravive les démons du temps de la guerre ethnique.