Géopolitique de l'Amazonie
Réservoir irremplaçable de biodiversité et d’eau douce, le bassin amazonien a acquis une importance majeure à l’heure des dérèglements climatiques.

Les incendies qui ont touché la forêt amazonienne en 2019 ont révélé la vulnérabilité de cet espace et mis en lumière de profondes divergences entre le gouvernement brésilien et la communauté internationale. Jair Bolsonaro défend des positions climato-sceptiques. Il fait primer le développement économique sur la protection de l’environnement.
Plan de l'article :
L’Amazonie brésilienne, dynamiques pionnières et construction nationale
Préserver ou exploiter ? Retour sur les contradictions contemporaines de l’Amazonie
Une « vulnérabilité stratégique » au coeur de tensions diplomatiques
Ombelyne Dagicour est docteur des universités de Genève et Paris-1 Panthéon-Sorbonne, et spécialiste de l’histoire contemporaine de l’Amérique latine. Elle enseigne à Sciences Po (campus de Poitiers).
Article publié dans Politique étrangère, vol. 85, n° 1, printemps 2020 (disponible à partir de mardi 10 mars)
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Géopolitique de l'Amazonie
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesL’eau au Mexique : une urgence, qui attendra
L’accès à l’eau est déjà et va devenir de plus en plus problématique pour les acteurs économiques mexicains, en raison de la raréfaction progressive de la ressource résultant du changement climatique, d’une répartition géographique qui ne coïncide ni avec celle de la population, ni avec celle de l’activité économique, et d’une gestion jusqu’ici bien trop laxiste.
IA, centres de données et demande d'énergie : quelles tendances ?
Le secteur des technologies de l’information et de la communication représente aujourd’hui 9 % de la consommation mondiale d’électricité, les centres de données (data centers) 1 à 1,3 % et l’intelligence artificielle (IA) moins de 0,2 %. La demande croissante d’énergie du cloud d’abord, et maintenant de l’IA (10 % de la demande d’électricité des data centers aujourd’hui), a exacerbé cette tendance. À l'avenir, les centres de données à grande échelle gagneront du terrain parmi tous les types de centres de données et l'IA représentera probablement environ 20 % de la demande d'électricité des centres de données d'ici à 2030.
Accélération de la transition énergétique de l’Inde : le défi de la flexibilité des réseaux au cœur des enjeux
L’Inde augmente rapidement sa capacité en énergies renouvelables (EnR), ajoutant 15 à 20 GW par an, mais l’objectif ambitieux de 500 GW de capacité non fossile d’ici 2030 est menacé si le rythme de déploiement des EnR ne s’accélère pas.
Pétrole : incertitudes et perspectives divergentes à moyen et long termes
La crise du marché pétrolier en 2014 a débouché sur une reprise en main du marché par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Celle-ci s’est mise d’accord sur une diminution des quotas de production de tous ses membres, notamment les pays du Moyen-Orient et l’organisation s’est alliée à d’autres producteurs, principalement la Russie, au sein de l’alliance dite « OPEP+ ». Son pouvoir de marché s’est confirmé à l’occasion de la pandémie, après un éclatement temporaire de l’alliance élargie.