De la COP21 à la COP22 : comment gagner le combat climatique ?

En décembre 2015, la COP21 a abouti à un nouvel accord international dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique, ouvrant la voie à un changement d’échelle des efforts d’atténuation et d’adaptation. La nécessité d’agir vite ayant été fermement exprimée, 2016 fait figure d’année test pour la crédibilité des engagements pris à Paris.

Les politiques climatiques tendent effectivement à se généraliser mais aussi à s’ajuster aux contraintes et aux besoins locaux, écartant l’hypothèse d’un modèle uniforme de régulation des émissions. Si la transition bas-carbone est bien en marche, son rythme et ses modalités semblent encore trop incertains pour sortir les décideurs économiques de leur réserve vis-à-vis des choix décarbonés. La COP22, qui se tiendra à Marrakech en novembre 2016, sera l’occasion de mettre un terme à ces hésitations, en renforçant la pression politique et médiatique, en consolidant le principe de justice climatique et enfin, plus largement, en approfondissant la réflexion sur les moyens de mener une transition ordonnée vers la neutralité carbone.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
De la COP21 à la COP22 : comment gagner le combat climatique ?
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesIA, centres de données et demande d'énergie : quelles tendances ?
Le secteur des technologies de l’information et de la communication représente aujourd’hui 9 % de la consommation mondiale d’électricité, les centres de données (data centers) 1 à 1,3 % et l’intelligence artificielle (IA) moins de 0,2 %. La demande croissante d’énergie du cloud d’abord, et maintenant de l’IA (10 % de la demande d’électricité des data centers aujourd’hui), a exacerbé cette tendance. À l'avenir, les centres de données à grande échelle gagneront du terrain parmi tous les types de centres de données et l'IA représentera probablement environ 20 % de la demande d'électricité des centres de données d'ici à 2030.
Accélération de la transition énergétique de l’Inde : le défi de la flexibilité des réseaux au cœur des enjeux
L’Inde augmente rapidement sa capacité en énergies renouvelables (EnR), ajoutant 15 à 20 GW par an, mais l’objectif ambitieux de 500 GW de capacité non fossile d’ici 2030 est menacé si le rythme de déploiement des EnR ne s’accélère pas.
Pétrole : incertitudes et perspectives divergentes à moyen et long termes
La crise du marché pétrolier en 2014 a débouché sur une reprise en main du marché par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Celle-ci s’est mise d’accord sur une diminution des quotas de production de tous ses membres, notamment les pays du Moyen-Orient et l’organisation s’est alliée à d’autres producteurs, principalement la Russie, au sein de l’alliance dite « OPEP+ ». Son pouvoir de marché s’est confirmé à l’occasion de la pandémie, après un éclatement temporaire de l’alliance élargie.
France-Allemagne : un sursaut dans l’énergie est indispensable
La France et l’Allemagne doivent surmonter leurs désaccords et travailler ensemble pour limiter les coûts de la transition et renforcer la sécurité énergétique. La complémentarité, plutôt que l’uniformisation des trajectoires, doit être recherchée. Un nouveau départ peut avoir lieu en 2025 à la suite des élections allemandes et implique plus de flexibilité et d’efficacité dans la mise en œuvre des objectifs européens, ainsi que l’ancrage systématique du principe de neutralité technologique.