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Relations Turquie-Chine : Ambitions et limites de la coopération économique

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Asie Visions
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La Chine et la Turquie ont, à première vue, de nombreux intérêts à coopérer. Le déploiement des "Nouvelles routes de la soie" chinoises, les besoins colossaux d'investissements et de financements de la Turquie, ainsi que la défiance du Président Erdogan face à l'Occident apparaissent comme autant d'intérêts convergents. Pourtant la coopération économique entre les deux pays peine à accomplir tout son potentiel. Des divergences politiques persistent, dont particulièrement la question des Ouïghours.

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Corps analyses

Les relations entre la République populaire de Chine, grande puissance économique et diplomatique dont la réémergence sur la scène internationale est l’un des sujets incontournables de la politique internationale, et la Turquie, puissance régionale dont le poids est non négligeable dans les équilibres de la Méditerranée orientale, offrent une vision complémentaire pour l’étude des relations internationales contemporaines. L’évolution de ces relations met en lumière les instruments et les priorités de la Chine en matière de politique étrangère, en l’occurrence en Méditerranée orientale. Quant à la Turquie, étudier ses relations avec le géant asiatique apporte une vision supplémentaire de sa nouvelle politique étrangère sous Recep Tayyip Erdoğan, marquée par des crises à répétition avec ses alliés occidentaux traditionnels.

La dimension économique apparaît prioritaire dans les relations sino-turques, la Chine étant devenue, ces dix dernières années, l’un des trois plus grands partenaires commerciaux de la Turquie avec l’Allemagne et la Russie. Même si la Turquie ne semble pas être prioritaire pour la diplomatie chinoise, elle reste quand même un acteur important à ses yeux, en raison de son marché intérieur de 83 millions d’habitants, mais surtout avec son positionnement géographique. Cette position est d’autant plus intéressante aujourd’hui pour la Chine dans le cadre du déploiement des « Nouvelles routes de la soie ».

Par ailleurs, la question ouïghoure fait que les relations entre ces deux États ne sont pas uniquement cantonnées à la sphère économique. Elle ajoute un volet de politique intérieure qui, d’une part, touche les sensibilités des segments nationalistes de l’opinion publique turque, et de l’autre, suscite des craintes liées à la sécurité nationale en Chine. Par conséquent, il existe des obstacles sérieux à un rapprochement plus poussé des deux pays.

 

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ISBN / ISSN

979-10-373-0227-4

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Relations Turquie-Chine : Ambitions et limites de la coopération économique

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Mosquée Süleymaniye, Istanbul, Turquie
Programme Turquie/Moyen-Orient
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Le programme Turquie/Moyen-Orient de l’Ifri fournit une expertise sur l’évolution des systèmes politiques, des sociétés et des économies de la région. Il se focalise d’une part sur les évolutions en Turquie et au Levant (influences turque et iranienne, risque de morcellement des États de la région, recompositions diplomatiques), et également au Maghreb (insertion du Maghreb dans les circuits mondiaux, relations politiques et économiques avec l’Europe et avec l’Afrique sub-saharienne…).

Turquie-Afrique : une Pax Ottomana entre l’Éthiopie et la Somalie ?

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Date de publication
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Accroche

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Iran et Israël : meilleurs ennemis

Date de publication
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Accroche

L’attaque de missiles iraniens sur le sol israélien le 13 avril 2024, suivie par une riposte d’Israël visant une base militaire proche d’un des principaux sites nucléaires iraniens, fut le point d’orgue d’une guerre multiforme qui oppose les deux pays depuis plusieurs décennies. Alors qu’Israël entretenait les meilleures relations, diplomatiques et même militaires, avec l’Iran du Shah Mohammad Reza Pahlavi, il est apparu très vite qu’il n’en serait pas de même avec la République islamique.

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La France a-t-elle encore une politique arabe ?

Date de publication
03 mai 2024
Accroche

Dès la fin de la guerre d’Algérie, la France a systématiquement repris contact avec les pays arabes qui avaient rompu les relations diplomatiques au moment de la malheureuse expédition de Suez de 1956. Ainsi se sont renouées ou nouées des relations actives et souvent confiantes, y compris avec des pays où elle était absente, comme les émirats du Golfe. Le président Chirac a voulu formaliser et conforter cette orientation lorsque le 6 mars 1996, à l’université du Caire, il a évoqué la « politique arabe et méditerranéenne » de la France. Par-delà quelques principes communs, il s’agissait naturellement d’une politique à géométrie variable selon les pays, avec la volonté d’être présent dans cet ensemble de pays qui sont nos voisins proches, situés dans une zone stratégique et dont d’importantes communautés vivent en France. Très tôt attachée à contribuer à la paix entre Israël et les pays arabes, la France prône une politique équilibrée entre le maintien de la sécurité d’Israël et le soutien du processus de paix israélo-palestinien qui donnerait le droit à l’autodétermination des Palestiniens et à la création d’un État. À cet égard, l’année 2007 représente une rupture due à l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy qui sur ce plan, comme sur d’autres, a pris le contre-pied de son prédécesseur. Depuis lors, la politique de la France dans cette région n’a plus la même priorité, réagit plus qu’elle n’agit et semble flotter entre une volonté de maintenir ses liens avec les pays arabes et une certaine complaisance à l’égard d’Israël.

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Relations Turquie-Chine : Ambitions et limites de la coopération économique, de L'Ifri par
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