La cyberguerre fait rage entre Moscou et Kiev
Interventions médiatiques
|
Accroche
Depuis le début de la guerre, l’Ukraine est la cible des hackers. Mais elle riposte, avec quelques soutiens.
Contenu intervention médiatique
Les combattants numériques qui s’en prennent à l’Ukraine, pour ce qu’on connaît d’eux, s’appellent Garmaredon, Armageddon, Actininm, UNC2452, APT 28, APT 29... Autant de prête noms qui dissimulent parfois les mêmes groupes. Certains sont liés au GRU, le renseignement militaire rasse qui mène les opérations extérieures secrètes offensives, d’autres au SVR, le renseignement extérieur, ou au FSB, les services de sécurité. En perturbant les communications, en volant des informations stratégiques, en minant la conflance de la société ukrainienne, ils participent à la guerre tandis que les bombes pleuvent sur le pays, tout en brouillant les pistes.
De puis 2014, l'Ukraine est le terrain de jeu privilégié pour tester l’armement cyber
rappelle Julien Nocetti.
En Ukraine, les cyberattaques se sont multipliées en parallèle de l'invasion terrestre. Elles ont touché des institutions officielles ou le secteur bancaire aux premières heures du conflit.
[...]
Pour atteindre leur objectif, certains logiciels malveillants comme HermeticWiper, utilisent de faux certificats de sécurité basés à Chypre. L'impact est pour l'instant limité au territoire ukrainien, les logiciels employés n'ayant pas de capacité d’« autopropagation». Leurs auteursont choisi de frapper avec précision.
[...]
Pour l’instant, la guerre cyber ne s’est pas ou peu propagée en dehors du théâtre ukrainien, comme si les puissances cyber craignaient de ne pas en maîtriser l’escalade. L’Otan a intégré le risque cyber dans sa liste des attaques susceptibles de déclencher l’activation de l’article 5 du traité, qui entraîne une riposte commune des alliés.
Article en intégralité : Le Figaro.
Média
Logo
Partager