A l'issue des résultats des élections législatives fédérales anticipées de ce dimanche, le véritable travail commencera pour les partis politiques allemands qui vont devoir former une coalition pour gouverner. Les négociations s'annoncent délicates après l'éclatement de la dernière coalition d'Olaf Scholz. L'une des principales questions est de savoir si une alliance sera possible seulement à deux partis.

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· Comment vont se dérouler les négociations ?
Elles commenceront dès les premiers résultats du scrutin. Le processus est rodé. Deux partis ou plus peuvent entamer des discussions. « La pratique veut que le parti arrivé en tête mène les négociations pour une question de légitimité démocratique mais ce n'est pas une règle absolue », explique Paul Maurice, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri.

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· Que vont négocier les partis ?
L'objet des négociations est d'établir la feuille de route de la politique que mènera la coalition. « Les négociations peuvent être compliquées en fonction des concessions que les uns et les autres sont prêts à faire », note Paul Maurice. Des compromis doivent être trouvés entre des visions politiques parfois diamétralement opposées.

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· Combien de temps peuvent durer ces négociations ?
Il n'existe pas de temps imparti. Avant le scrutin, le candidat des conservateurs Friedrich Merz a montré sa détermination à former rapidement un gouvernement, dans les deux mois suivant le résultat des urnes. « En moyenne, les négociations durent entre deux et trois mois, observe Paul Maurice. S'il n'y a que deux partis cela va plus vite et aussi s'il y a un rapport de force très à l'avantage d'un parti. »

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