Égypte : les conséquences sociales et politiques d’une économie très dégradée.
On parle à juste titre de la politique intérieure égyptienne, on ne traite pas assez des conséquences de la politique du « tout-répression » contre les Frères musulmans (qui réserve sans doute des surprises dans les prochaines années), on n’évoque guère l’état de l’économie.
L’Égypte disposait traditionnellement de quatre sources de revenus. Deux sources de revenus externes : l’argent des émigrés (travaillant souvent dans des pays arabes, certains d’entre eux étant à feu et à sang) ; les taxes du canal de Suez qui, elles, sont heureusement versées tous les jours de l’année. Deux sources de revenus internes : le pétrole (mais le cours en a beaucoup baissé depuis 2014 et le pays n’en exporte pour ainsi dire plus) ; le tourisme, qui est un secteur effondré.
Réécouter l'analyse de Denis Bauchard sur France Culture, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri, et auteur de la note : "Egypte 2017 : vers de nouvelles turbulences ?", février 2017.
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