Vers un retour de la croissance ? Les aléas de la conjoncture allemande

Les réformes économiques et sociales mises en place dans le cadre de l'Agenda 2010 du gouvernement Schröder représentent un pas pour relever les enjeux présents et futurs, auxquels l'Allemagne se doit de répondre.
Si les indicateurs macro-économiques actuels sont généralement orientés à la hausse, ce qui témoigne de l'efficacité de certaines réformes - notamment celles concernant le marché du travail -, une reprise perceptible de la croissance allemande semble difficilement envisageable. Ralentissement de la production, relatif creusement des déficits budgétaire et structurel, léger ralentissement de la croissance des exportations, faiblesse de la demande intérieure, accélération temporaire de l'inflation liée à la hausse du prix du pétrole et dégradation de la situation du marché du travail sont autant de facteurs n'incitant guère à l'optimisme pour les années 2004 et 2005.
Tandis que de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer "une pause dans les réformes", c'est une poursuite - voire un approfondissement - des réformes qui semble pourtant s'imposer pour jeter dès aujourd'hui les bases d'une reprise de la croissance.
Alfred Boss, Annette Kuhn, Carsten-Patrick Meier, Franck Oskamp, Birgit Sander et Joachim Scheide sont chercheurs à l'Institut pour l'économie mondiale à l'Université de Kiel.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Vers un retour de la croissance ? Les aléas de la conjoncture allemande
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesFriedrich Merz et la Zeitenwende 2.0. Une « nouvelle ère » pour les relations transatlantiques ?
Le 23 février 2025, près de 60 millions d’électeurs ont été appelés à élire un nouveau Bundestag. Ces élections donneront également naissance à un nouveau gouvernement dans la première économie d’Europe.
Après les élections : l’Allemagne en quête d’une stabilité ébranlée ?
Avec 82,5 % de participation, l’Allemagne a enregistré un taux de mobilisation inédit depuis 1987, une hausse de 6,1 points par rapport à 2021. Comme en 2021, cette forte participation a profité à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a su mobiliser un grand nombre d’anciens abstentionnistes.
Ce passé qui oblige
Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.
La France attend-elle Friedrich Merz ?
En appelant à un « renouvellement et un approfondissement » des relations avec la France, Friedrich Merz entend insuffler un nouvel élan à la relation bilatérale.