L'impossible alliance : le SPD face à Die Linke

Malgré une majorité de l"électorat favorable à la gauche depuis 1998, une alliance semble toujours impossible entre Die Linke, le parti fondé en 2007 par l"ex-dirigeant du SPD Oskar Lafontaine, et les sociaux-démocrates en déclin.
En quête de partenaires pour gouverner, le SPD peine toujours à se positionner face à une hypothétique alliance avec Die Linke, perçue comme la cause des difficultés de la social-démocratie, comme un parti d"opposition non-éligible comme partenaire de coalition. De plus, les principaux dirigeants de Die Linke sont encore perçus comme des traîtres aux yeux des responsables du SPD ou des héritiers du système totalitaire de l"ex-RDA.
L"auteur Tim Spier revient sur les attentes et sur les blocages des deux principaux partis de gauche allemands. Tim Spier est docteur en sciences politiques, professeur à l'université Heinrich Heine de Düsseldorf et chercheur à l'Institut de recherche sur les partis politiques et le droit des partis (Institut für Parteienrecht und Parteienforschung).
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
L'impossible alliance : le SPD face à Die Linke
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesFriedrich Merz et la Zeitenwende 2.0. Une « nouvelle ère » pour les relations transatlantiques ?
Le 23 février 2025, près de 60 millions d’électeurs ont été appelés à élire un nouveau Bundestag. Ces élections donneront également naissance à un nouveau gouvernement dans la première économie d’Europe.
Après les élections : l’Allemagne en quête d’une stabilité ébranlée ?
Avec 82,5 % de participation, l’Allemagne a enregistré un taux de mobilisation inédit depuis 1987, une hausse de 6,1 points par rapport à 2021. Comme en 2021, cette forte participation a profité à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a su mobiliser un grand nombre d’anciens abstentionnistes.
Ce passé qui oblige
Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.
La France attend-elle Friedrich Merz ?
En appelant à un « renouvellement et un approfondissement » des relations avec la France, Friedrich Merz entend insuffler un nouvel élan à la relation bilatérale.