Les élections au Bundestag 2009 : Campagne électorale, résultats et formation du gouvernement
La soirée électorale du 27 septembre 2009 n'a pas été riche en surprises. Comme les sondages l'avaient suggéré pendant plusieurs mois, l'Union chrétienne-démocrate/Union chrétienne-sociale CDU/CSU et le Parti libéral-démocrate FDP ont remporté des élections au Bundestag.
Lors du changement de gouvernement de 2009, il a été peu question de la " magie du nouveau départ ". Les premiers conflits entre CDU, CSU et FDP laissent d'ores et déjà penser que de nombreuses promesses électorales ne seront que partiellement réalisées - si jamais elles le sont.
En même temps, le gouvernement doit relever le défi de la gestion des conséquences de la crise économique et financière ainsi que des nombreuses réformes. Il ne devrait donc pas manquer de points faibles pouvant donner prise aux attaques de l'opposition. Le parlementarisme en Allemagne - visiblement essoufflé aux temps de la grande coalition - peut s'en trouver re-dynamisé.
Manuela Glaab est directrice du groupe de recherche sur l'Allemagne au Centre pour la recherche politique appliquée de Munich (Centrum für angewandte Politikforschung, C.A.P.) et Michael Weigl est chercheur au groupe de recherche sur l'Allemagne au Centre pour la recherche politique appliquée de Munich (Centrum für angewandte Politikforschung, C.A.P.)
Cette publication est disponible en allemand : Die Bundestagswall 2009. Wallkampf, Ergebnis und regierungsbildung
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Les élections au Bundestag 2009 : Campagne électorale, résultats et formation du gouvernement
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesL'Allemagne en campagne pour les élections anticipées du 23 février. Enjeux d’un scrutin à risque
À un mois des élections anticipées en Allemagne, qui se tiendront le 23 février 2025 après que la coalition « feu tricolore » a implosé le 6 novembre 2024, le paysage politique allemand semble relativement stable, malgré l’affirmation de l’extrême droite. Le nouveau gouvernement issu des élections devra s’atteler à repenser un modèle économique allemand en crise, dans un contexte perturbé par l’élection de Donald Trump aux États-Unis. Dès lors, quelles sont les perspectives pour l’Europe et pour la relation franco-allemande ?
Le FDP – un parti de gouvernement dans l’opposition à son propre gouvernement ?
Avant l’éclatement de la coalition feu tricolore le 6 novembre 2024, le parti libéral-démocrate (FDP) se trouvait déjà en difficulté dans les sondages et en baisse de popularité depuis son entrée au gouvernement en décembre 2021.
L’Allemagne face aux bouleversements géopolitiques mondiaux. Des réponses insuffisantes
Les images horribles du massacre perpétré contre les Israéliens le 7 octobre 2023, les souffrances de la population palestinienne de Gaza, détruite et sans doute désormais inhabitable, ainsi que la terreur russe qui s’exerce sur la population civile ukrainienne depuis bientôt trois ans confrontent l’Allemagne à une vérité géopolitique qui est à l’opposé d’un monde idéal où des pays, transformés en acteurs post-nationaux, animés par le bien commun de l’humanité et le progrès social, se soumettent volontairement aux postulats des normes du droit international et le respectent.
DOSSIER - La fin de la coalition « feu tricolore » – vers des élections anticipées le 23 février 2025. Les évolutions du paysage politique en Allemagne
La coalition « feu tricolore » au pouvoir à Berlin battait sérieusement de l’aile depuis des mois en raison des dissensions affichées ouvertement entre ses trois composantes, les Sociaux-démocrates du chancelier Scholz, les Verts dont les figures de proue étaient Robert Habeck, ministre de l’Économie, et Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangères, et les Libéraux de Christian Lindner, ministre des Finances.