L'Allemagne face à la crise financière : entre logiques nationales et solidarité européenne
Face à la crise économique et financière, les États européens ont réagi en ordre dispersé. L"Allemagne la première n"a pas joué la carte européenne pour privilégier une démarche centrée sur ses intérêts nationaux. Du fait de leur manque d"unité, les Européens laissent une fois de plus le champ libre aux autres pays.
En outre, il existe un réel danger que ces réponses nationales et non coordonnées à la crise ne viennent enrayer le processus d"intégration européenne pour plusieurs années.Au contraire, l"Europe pourrait saisir cette opportunité pour s"affirmer durablement sur la scène mondiale comme puissance économique et financière. Elle donnerait une impulsion décisive à la mise sur pied d"un nouveau mode de régulation des marchés financiers internationaux.
Chercheur à la Fondation Science et Politique (Stiftung Wissenschaft und Politik, SWP) de Berlin, le professeur Heribert Dieter étudie tout d"abord les réponses apportées par les gouvernements européens à la crise ; il analyse ensuite les alternatives aux politiques actuelles avant de présenter les éléments essentiels d"une régulation financière mondiale post-crise, dans laquelle l"Europe jouerait un rôle majeur.
Contenu aussi disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette étudePartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
L'Allemagne face à la crise financière : entre logiques nationales et solidarité européenne
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLes élections régionales en Thuringe, en Saxe et en Brandebourg. Raz-de-marée pour les extrêmes ?
L’Alternative für Deutschland (AfD) est devenue la force politique de premier plan lors de ces élections régionales en Allemagne.
Nous entendons bien le message. La France ne manque pas d’idées et d’initiatives pour faire avancer l’Europe dans la crise - mais de force de conviction
Au début de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, le 19 janvier 2022, avant l’invasion russe en Ukraine, le président Emmanuel Macron avait prononcé un discours au Parlement européen à Strasbourg dans lequel il a souhaité que l’Europe construise « un nouvel ordre de sécurité » avec l’OTAN face à la Russie.
De l’"Institut de Berlin-Brandebourg pour la coopération franco-allemande en Europe" à la fondation Genshagen : organiser le dialogue franco-allemand à l’échelle européenne après 1990
En 1993, Rudolf von Thadden et Brigitte Sauzay ont fondé l’« Institut de Berlin-Brandebourg pour la coopération franco-allemande en Europe » (BBi). L’objectif de cette initiative était d’amener le dialogue franco-allemand dans les nouveaux Länder quatre ans après la chute du mur de Berlin.
La guerre d'Ukraine vue de Berlin
L'effort de Berlin pour adapter son appareil de défense s'avère plus coûteux que prévu, avec des limites capacitaires et humaines. Le positionnement allemand sur le soutien à l'Ukraine, entre l'aspiration au leadership européen pour l'aide militaire et des hésitations sur la livraison de certaines armes, peut désorienter certains partenaires, dont la France.