L'Allemagne face à la crise financière : entre logiques nationales et solidarité européenne

Face à la crise économique et financière, les États européens ont réagi en ordre dispersé. L"Allemagne la première n"a pas joué la carte européenne pour privilégier une démarche centrée sur ses intérêts nationaux. Du fait de leur manque d"unité, les Européens laissent une fois de plus le champ libre aux autres pays.
En outre, il existe un réel danger que ces réponses nationales et non coordonnées à la crise ne viennent enrayer le processus d"intégration européenne pour plusieurs années.Au contraire, l"Europe pourrait saisir cette opportunité pour s"affirmer durablement sur la scène mondiale comme puissance économique et financière. Elle donnerait une impulsion décisive à la mise sur pied d"un nouveau mode de régulation des marchés financiers internationaux.
Chercheur à la Fondation Science et Politique (Stiftung Wissenschaft und Politik, SWP) de Berlin, le professeur Heribert Dieter étudie tout d"abord les réponses apportées par les gouvernements européens à la crise ; il analyse ensuite les alternatives aux politiques actuelles avant de présenter les éléments essentiels d"une régulation financière mondiale post-crise, dans laquelle l"Europe jouerait un rôle majeur.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
L'Allemagne face à la crise financière : entre logiques nationales et solidarité européenne
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesFriedrich Merz et la Zeitenwende 2.0. Une « nouvelle ère » pour les relations transatlantiques ?
Le 23 février 2025, près de 60 millions d’électeurs ont été appelés à élire un nouveau Bundestag. Ces élections donneront également naissance à un nouveau gouvernement dans la première économie d’Europe.
Après les élections : l’Allemagne en quête d’une stabilité ébranlée ?
Avec 82,5 % de participation, l’Allemagne a enregistré un taux de mobilisation inédit depuis 1987, une hausse de 6,1 points par rapport à 2021. Comme en 2021, cette forte participation a profité à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a su mobiliser un grand nombre d’anciens abstentionnistes.
Ce passé qui oblige
Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.
La France attend-elle Friedrich Merz ?
En appelant à un « renouvellement et un approfondissement » des relations avec la France, Friedrich Merz entend insuffler un nouvel élan à la relation bilatérale.