Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?
Dominique David présente le RAMSES 2016
Dominique DAVID, conseiller du président de l'Ifri, rédacteur en chef de Politique étrangère et co-directeur du Ramses présente le nouveau Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies.
La bataille médiatique face à l'organisation Etat islamique
L'organisation Etat islamique utilise Internet et les réseaux sociaux de manière très habile. Face à la propagande de Daech, les Etats occidentaux cherchent à la fois à bloquer les contenus radicaux et à produire des contre-discours susceptibles de décrédibiliser la rhétorique djihadiste.
L'offensive de charme de Poutine vis-à-vis du Moyen-Orient
La Russie au Moyen-Orient
Au cours de cette émission, c’est le « renouveau de l’influence russe sur la scène moyen-orientale » qui est examiné et analysé. Les invités évoquent notamment « l’impact des printemps arabes sur la politique moyen-orientale de Moscou, soulignant en particulier les aspects sécuritaires et la nécessité pour la Russie de protéger son environnement proche des risques de contagion, face au développement de l’organisation État islamique en Syrie et en Irak, notamment dans le Caucase, en Tchétchénie » . C’est également pour la journaliste, l’occasion d’évoquer le dossier sur la Russie publié dans le numéro d'été (2/2015) de Politique étrangère : « La Russie, une puissance faible ? ».
Pour écouter et réecouter l'émission
L'Irak depuis la chute de Mossoul : hyperfragmentation et hyperconflictualité
Alors que Daesh poursuit son avancée en Irak et en Syrie, l’hypothèse de son installation durable sur la scène régionale semble se consolider. La nature et les méthodes de ce nouvel acteur fragilisent profondément l'entité irakienne. La "sécession" de facto du territoire arabe sunnite et la montée en puissance des milices armées chiites, traduisant l'influence de l'Iran, conduisent désormais à de violentes confrontations et bouleversent les rapports de force.
Moyen-Orient, Russie, Daech. Thomas Gomart est l'invité de Sonia Mabrouk
L'Entretien sur Public Sénat. Thomas Gomart est l'invité de Sonia Mabrouk - actualité internationale, Moyen-Orient, Daech, Russie.
La frappe dans la profondeur : un nouvel outil pour la compétition stratégique ?
Atteindre la profondeur du dispositif ennemi pour l’affaiblir et faciliter l’obtention d’un résultat opérationnel ou stratégique est un objectif majeur des armées. Quels sont les moyens nécessaires pour mener des frappes dans la profondeur dans un double contexte de haute intensité et de renforcement des défenses adverses ?
Ramses 2025. Entre puissances et impuissance
Jamais on n’a décompté autant de puissances pouvant, dans leur espace de jeu, dérégler les équilibres internationaux ; jamais les puissances dominantes n’ont semblé aussi impuissantes à parer à la fragmentation du monde.
Un Moyen-Orient entre guerres et recomposition
Dans un Moyen-Orient chaotique, la date du 7 octobre 2023 marque un tournant majeur qui peut conduire à un embrasement de toute la zone. La guerre à Gaza intervient dans une situation déjà en pleine évolution caractérisée par l’affirmation de l’autonomie stratégique de plusieurs puissances régionales de même que par un basculement géopolitique au profit de la Russie et de la Chine.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.