Education et formation : entre "Europe de la connaissance" et "excellence européenne"

La très grande importance de la politique de formation pour la compétitivité européenne est devenue visible avec la Stratégie de Lisbonne de 2000 (Conseil européen 2000). L’Union européenne (UE) s’était fixé l’objectif de devenir avant 2010 l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique au monde. Ce but n’ayant été que partiellement atteint (Commission européenne 2010a), la stratégie économique actualisée « Europe 2020 » essaie de donner de nouvelles impulsions (Commission européenne 2010b).
Dans le domaine de la politique de formation, celles-ci peuvent être distinguées selon deux concepts fondamentaux : la création projetée d’une « excellence européenne » concerne surtout la capacité de l’UE de s’imposer et d’être compétitive sur le marché mondial ; dans le même temps, l’Union souligne la pertinence d’une « Europe de la connaissance » (Commission européenne 1997), c’est-à-dire du soutien à la hausse du niveau de formation de l’ensemble des citoyens. Pour les institutions européennes, le but de ce soutien est de créer un espace de formation européen ouvert et dynamique, de donner aux citoyens la possibilité d’accroître leur employabilité et en même temps de renforcer le sentiment européen d’appartenance commune.
Préface
Thierry de Montbrial, Ludger Kühnhardt – L'avenir de l’Union européenne : choisir l’engagement.
Introduction
Louis-Marie Clouet, Andreas Marchetti – L’Union européenne, entre crises et renouveau.
Défis globaux et gouvernance mondiale
Françoise Nicolas – Système économique mondial : quelle place pour l’Union européenne ?
Johannes Varwick – Nations unies : un avenir incertain ;
Emma Broughton, Morgane Créach, Meike Fink – Climat : une Union européenne affaiblie dans une politique fragmentée ?
Steffen Angenendt – Migrations : risques et opportunités futurs pour l’Europe ;
Corentin Brustlein – Prolifération et désarmement nucléaires : une influence européenne à optimiser ;
Martin Wedig – Matières premières : sécurité d’approvisionnement et technologies d’avenir.
Environnement géopolitique de l’Union européenne
Stefan Fröhlich – États-Unis :un leadership à réaffirmer ;
Dominique Fean – Russie : une stagnation des relations, en attendant mieux ;
Maximilian Mayer – Chine : l’affirmation d’une puissance ;
Enrico Fels – Inde : entre partenariat et concurrence avec l’Europe ;
Sylvain Touati – Afrique : vers un partenariat euro-africain renouvelé ;
Thomas Demmelhuber – Proche-Orient : une relation stratégique à développer.
Défis internes de l’Union européenne
Daniela Schwarzer – Économie : gérer les conséquences politiques de la crise ;
Sabine von Oppeln – Politique sociale : les enjeux pour l’avenir à long terme ;
Gérard-François Dumont – Démographie : affaiblissement externe et tensions internes ;
Nele Katharina Wissmann – Éducation et formation : entre « Europe de la connaissance » et « excellence européenne » ;
Maïté Jauréguy-Naudin – Énergie : à l’aube de technologies faiblement carbonées ;
Jared Sonnicksen – Clivages et conflits politiques : intensification du débat politique européen ;
Susanne Nies – Institutions et intégration : quel avenir commun ?
Perspectives pour l’Union européenne en 2020
Louis-Marie Clouet, Andreas Marchetti – L’Union en 2020 : quels développement possibles ?
Cet ouvrage est disponible sur le site du Septentrion. Cliquez ici pour acheter.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesCe passé qui oblige
Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.
La France attend-elle Friedrich Merz ?
En appelant à un « renouvellement et un approfondissement » des relations avec la France, Friedrich Merz entend insuffler un nouvel élan à la relation bilatérale.
Les Verts allemands comme parti de rassemblement. La fin d’une illusion ?
Lors du congrès de Wiesbaden en novembre 2024, Robert Habeck, actuel ministre de l’Économie et du Climat, est désigné candidat de Bündnis 90/Die Grünen pour les élections législatives anticipées du 23 février 2025. Fondé il y a quarante-cinq ans, l’ancien parti contestataire est aujourd’hui fermement établi dans le paysage politique allemand. Souhaitant tourner la page d’une coalition « feu tricolore » malaimée, le parti mise sur la personnalisation de la campagne et un discours optimiste tourné vers l’avenir et la garantie d’une vie meilleure, sociale et équitable.
La montée en puissance de l’extrême droite : l’AfD et le choix de la radicalité
Fondée en 2013, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) a continuellement durci ses positions au gré des crises. Depuis 2015-2016 et l’arrivée massive d’immigrés en Allemagne, elle se positionne comme un parti virulemment anti-migrants et continue de consolider son assise dans le système politique allemand, notamment dans les parlements. Si son ancrage est surtout fort dans les régions de l’Est où se trouvent ses principaux bastions, elle séduit également de plus en plus d’électeurs à l’Ouest dans un contexte global de normalisation de l’extrême droite et un contexte national marqué par une forte déstabilisation économique et politique.