La protection des réfugiés et des personnes déplacées en Libye : un défi pour le HCR
Informations pratiques
Thématiques et régions
Les inscriptions pour cet événement sont closes.
En savoir plus sur nos programmes de soutienConférence-débat avec Roberto Mignone, chef de mission du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Libye.
Modération :
Matthieu Tardis, chercheur au Centre migrations et citoyennetés de l'Ifri
Roberto Mignone travaille pour le HCR depuis près de 25 ans, notamment au Mozambique, au Guatemala, en Colombie, en Suède, en Australie, en Inde et au Costa Rica, puis au siège à Genève, au sein d’une équipe de réponse aux crises d’urgence dans le monde entier. Il est aujourd'hui chef de mission du HCR en Libye, basé en Tunisie.
La Libye est le théâtre d’un conflit qui a provoqué le déplacement de centaines de milliers de Libyens. A ce jour, plus de 180 000 personnes déplacées internes ont besoin d’une assistance, ainsi que 335 000 personnes récemment rentrées chez elles. Dans cette situation d’instabilité et de violence, la Libye fait également face à des mouvements de migration mixte parmi les plus complexes au monde. La protection des personnes réfugiées présentes sur le sol libyen et la recherche d’alternatives fiables aux traversées dangereuses qu’elle entreprennent sur l’itinéraire de la Méditerranée centrale constituent des défis importants.
C’est dans ce contexte que le HCR vient en aide, à la fois, aux populations libyennes déplacées mais aussi aux réfugiés en organisant, depuis novembre 2017, l’évacuation de plus de 1300 réfugiés très vulnérables et en recherchant des solutions durables dans des pays tiers.
L’objectif de cette conférence est de présenter la mission du HCR en Libye et d’ouvrir un échange sur les opérations d’évacuation des réfugiés.
En partenariat avec le bureau du HCR à Paris
Contact médias : [email protected] / 01 40 61 60 22
Sujets liés
Autres événements
Alliés et alignés ? Les alliances dans l'Indopacifique après les élections américaines
Le système d'alliances en Asie de l’Est, centré sur les États-Unis, est depuis longtemps le pivot de l'architecture de sécurité de la région. Alors que la rivalité stratégique entre Washington et Pékin s’accroit, les alliés et partenaires des États-Unis doivent s'adapter aux conséquences de la montée en puissance chinoise et aux transformations de la stratégie américaine.
Des villes informelles ? Questionner la catégorisation des économies urbaines en Afrique
Dans les débats sur la croissance urbaine en Afrique, l’informalité apparait comme un défi central. Ainsi, les experts estiment qu’environ 80 % des emplois dans les villes africaines sont issus du secteur informel. Ce taux serait encore plus élevé chez les jeunes et les femmes. L’informalité représente également un enjeu au cœur des politiques foncières et du logement : ainsi, dans la plupart des villes africaines, plus de la moitié des citadins vivent dans des conditions informelles, manquent d’un accès régulier aux services de bases et sont exposés à des risques d'expropriation.
À quoi sert le renseignement financier ?
Un débat autour d'Antoine Magnant, directeur de Tracfin. La compréhension des flux financiers et d’information est devenue essentielle à la sécurité nationale. Elle implique une maîtrise du renseignement financier pour lutter notamment contre le blanchiment, le financement du terrorisme, la fraude et le contournement des sanctions internationales.