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The Wider Context: Germany's Baltic Engagement, the 'Munich Consensus' and the Future of European Security

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De par sa taille et son poids économique et politique en Europe, l’Allemagne est un acteur important dans la région de la mer Baltique (BSR). Berlin a choisi de jouer un rôle actif : la présence de la Bundeswehr en Lituanie dans le cadre de la stratégie de l’OTAN de l’eFP - présence avancée renforcée - mais aussi des propositions relatives aux pays baltes concernant la coopération de la mer Baltique (Baltic Sea Cooperation) au sein du « Conseil des États de la mer Baltique » (CBBS), dont l’Allemagne est un membre fondateur, sont des exemples d’engagement allemand dans la région. Au-delà de la dimension régionale, l’engagement de l’Allemagne dans le BSR doit être considéré dans le contexte plus large de la politique étrangère, de sécurité et de défense allemande.

Corps analyses

Dans ce contexte plus large, 2014 est une année charnière - avec un double sens. Les conclusions tirées de l'annexion illégale de la Crimée par la Russie en mars de cette année-là ont conduit à un changement de paradigme dans les approches allemandes vis-à-vis de Moscou. Lors de la Conférence de Munich sur la sécurité plus tôt dans la même année, de hauts responsables ont exposé ce qui a parfois été qualifié de « consensus de Munich »: l'Allemagne assumerait davantage de responsabilité en matière de sécurité et de stabilité internationales. Depuis, les discours et les politiques allemandes ont considérablement évolués : la nouvelle approche devait se traduire par un engagement réel sur la scène internationale. Ceci était (et continue d'être) accompagné de mesures au niveau national. L’Allemagne a décidé d’augmenter son budget de défense. En outre, un nouveau « Livre blanc sur la sécurité et la défense et l’avenir de la Bundeswehr » a remplacé son prédécesseur, vieux de dix ans et dépassé, en juillet 2016.

Dans ce contexte, l’engagement de l’Allemagne dans le BSR peut être un test pour l’évolution générale de la politique de sécurité allemande. Ce chapitre analysera en conséquence comment la démarche de Berlin dans la région de mer Baltique s’inscrit dans le contexte plus large de la politique de sécurité et de défense allemande en vigueur. Quels sont les facteurs décisifs probables de l’engagement de l’Allemagne dans la région ? ; Berlin entend-elle jouer le rôle de « puissance baltique », et comment son approche est-elle liée au contexte plus large de la politique étrangère et de sécurité allemande ?

A propos du livre

Le projet de ce livre "Perceptions of Germany in the Security on the Baltic Sea Region" rassemble les contributions de la Suède, de la Norvège, de la Finlande, du Danemark, de la Pologne, de la Lettonie, de la Lituanie, de l'Estonie et de l'Allemagne. Il analyse les perceptions de la contribution de l'Allemagne à la « hard, soft and regional security » de la région de la mer Baltique. La publication se livre également à un exercice de cartographie, identifiant les plus importants facteurs de perception - diverses parties prenantes des secteurs public et privé et les principaux récits de sécurité - et propose des recommandations.

A propos de l'auteur 

Barbara Kunz est chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Elle se spécialise dans les affaires de sécurité euro-atlantiques avec un accent particulier sur la coopération franco-allemande en matière de sécurité et de défense et sur les dynamiques de sécurité dans la région de la mer Baltique. Barbara Kunz est titulaire d'un doctorat de l'Université de Stockholm et est diplômé de Sciences Po, Paris.

 

Ce livre est publié en anglais par le Latvian Institute of International Affairs en collaboration avec la Konrad Adenauer Stiftung. Il est disponible ici: Perceptions of Germany in the Security on the Baltic Sea Region.

 

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Contenu aussi disponible en :

ISBN / ISSN

978-9934-567-27-8

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Barbara KUNZ

Intitulé du poste

Ancienne chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri

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Porte de Brandebourg
Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa)
Accroche centre

Le Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) a été créé en 1954 par un accord intergouvernemental entre la République fédérale d’Allemagne et la France, afin de mieux faire connaître l'Allemagne en France et analyser les relations franco-allemandes y compris dans leurs dimensions européennes et internationales. Dans ses conférences et séminaires, qui réunissent experts, responsables politiques, hauts décideurs et représentants de la société civile des deux pays, le Cerfa développe le débat franco-allemand et suscite les propositions politiques. Il publie régulièrement des études à travers deux collections : les « Notes du Cerfa » et les « Visions franco-allemandes ». 

Le Cerfa entretient des relations étroites avec le réseau des fondations et des think tanks allemands. En plus de ses activités de recherche et de débat, le Cerfa promeut l’émergence d’une nouvelle génération franco-allemande à travers des programmes de coopération originaux. C'est ainsi qu'en 2021-2022, le Cerfa a conduit un programme sur le multilatéralisme avec la Fondation Konrad Adenauer de Paris. Ce programme s'adresse à des jeunes professionnels des deux pays intéressés par les enjeux du multilatéralisme dans le contexte de leurs activités. Il a couvert une large gamme de thèmes relatifs au multilatéralisme, tel que le commerce international, la santé, les droits de l’homme et la migration, la non-prolifération et le désarmement. Auparavant, le Cerfa avait participé au dialogue d’avenir franco-allemand, co-piloté de 2007 à 2020 avec la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP) et soutenu par la Fondation Robert Bosch, ou encore le groupe Daniel Vernet (anciennement Groupe de réflexion franco-allemand) qui avait été fondé en 2014 à l’initiative de la Fondation Genshagen.

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