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Le relèvement allemand a très largement été entamé sous les deux mandats de Gerhard Schröder, symbolisé par les lois Hartz et l’adoption en 2003 de l’Agenda 2010. Les choix du gouvernement dirigé par Angela Merkel demeurent dans la lignée de l’Agenda 2010, avec cependant une inflexion en faveur d’une politique de consolidation budgétaire et financière, ainsi qu’en faveur du potentiel de croissance et d’innovation. Le succès est net, mais reste soumis à nombre d’aléas internes et externes.René Lasserre, professeur des Universités et directeur du Centre d’information et de recherche sur l’Allemagne contemporaine (CIRAC), enseigne à l’université de Cergy-Pontoise.