L'Algérie des réformes économiques : un goût d'inachevé
L’Algérie indépendante adopte un dirigisme économique qui ne profite qu’à la branche énergétique. Dans les années 1980, les tentatives de réforme s’enlisent. C’est le risque d’effondrement qui contraint Alger, au milieu des années 1990, à adopter une posture libérale. Cette dernière a des conséquences rudes pour la population, mais laisse subsister une importante économie informelle. Le secteur des hydrocarbures a été libéralisé mais il ne suffit pas aujourd’hui à entraîner l’ensemble de l’économie du pays.
Kassim Bouhou, doctorant à l’Université Paris III-Sorbonne nouvelle, travaille sur les questions méditerranéennes.
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