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La France et la défense antimissile

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Depuis les années 1950, la France a toujours manifesté des réserves à propos des projets de défense antimissile, qu’ils soient américains ou russes. Elle a toujours soutenu, en revanche, les négociations entre les deux Grands visant à introduire un élément de stabilité dans l’équilibre stratégique de la guerre froide. Aussi a-t-elle successivement marqué son approbation au traité ABM et aux accords SALT I et SALT II. Mais la tentation des États-Unis de construire un bouclier antimissile pour protéger le territoire américain, de l’initiative de défense stratégique de Ronald Reagan au projet de NMD de George W. Bush, n’a jamais rencontré que l’hostilité des dirigeants français. Toutefois, après les attentats du 11 septembre, et compte tenu du niveau actuel de prolifération nucléaire, Paris n’est plus aujourd’hui aussi fermé au développement de quelques capacités de défense antimissile, mais à trois conditions : préserver l’équilibre stratégique au niveau le plus bas possible en évitant une nouvelle course aux armements ; réduire les arsenaux stratégiques russes et américains et refuser la militarisation de l’espace ; engager des consultations sur ces sujets entre les cinq puissances nucléaires.

Jean Klein est professeur à l’université Paris-I Sorbonne et chercheur associé à l’Ifri.

 

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