John Kerry au Proche-Orient : de la diplomatie de la faiblesse à la diplomatie de l'espoir ?
En 2013, Barack Obama et John Kerry ont difficilement réussi à pousser les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre les négociations de paix. Dans le même temps, Washington a renoué le dialogue avec Téhéran pour tenter de trouver une solution au problème du nucléaire iranien.
Benjamin Netanyahou établissant un lien clair entre le dossier iranien et le conflit israélo-palestinien, le rapprochement Obama-Rohani a compromis les chances d’aboutir à un accord israélo-palestinien.
Antoine Coppolani est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paul-Valéry de Montpellier. Spécialiste de la politique étrangère américaine, il a notamment publié Richard Nixon (Paris, Fayard, 2013).
Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 3, automne 2014
Plan de l’article :
Un nouveau « pivot » ? Le reset avec Israël
La reprise des négociations israélo-palestinienne
L’Iran entre dans l’équation
Des dossiers épineux et plein d’ambiguïtés
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesL'économie américaine
Après le Covid-19, l’économie américaine a retrouvé un dynamisme remarquable à tous niveaux (croissance, emploi, système financier), en dépit de l’inflation.
L'élection de Kemi Badenoch au Royaume-Uni. Fin de la "trumpisation" chez les Tories ?
De même que la domination des idées du candidat républicain dans la campagne présidentielle aux États-Unis a conduit à diagnostiquer une « trumpisation de la politique américaine », les observateurs déplorent au Royaume-Uni, depuis l’exercice du pouvoir par Boris Johnson, une tendance à la « trumpisation du parti conservateur ».
Le vote religieux dans les présidentielles américaines 2024
Blandine Chelini-Pont, l’une des meilleurs spécialistes du sujet, nous donne ici son analyse des évolutions de l’électorat religieux pour les élections de novembre 2024.
Le programme économique de Kamala Harris
Depuis qu’elle a reçu la nomination démocrate suite à la décision du président Joe Biden de se retirer de la course présidentielle américaine de 2024, la vice-présidente Kamala Harris s’efforce de définir sa propre plateforme politique pour attirer les électeurs dans le temps limité qui reste avant l’élection du 5 novembre. Étant donné que l’économie est un enjeu central pour les électeurs américains, Harris a élaboré plusieurs propositions dans ce domaine.