Héloïse FAYET
Chercheuse et responsable du programme Dissuasion et prolifération, Centre des Etudes de Sécurité de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Dissuasion nucléaire (doctrines et armements des Etats dotés)
- Prolifération nucléaire et balistique
- Géopolitique et forces armées du Moyen-Orient
- Stratégie et politique du renseignement
Héloïse Fayet est chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri et responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération. Ses travaux portent principalement sur les questions nucléaires : doctrines des Etats dotés, prolifération au Moyen-Orient et en Asie du Nord-Est, impact des nouvelles technologies sur la dissuasion. Elle travaille également sur les forces armées au Moyen-Orient, la politique du renseignement en France, et la prospective stratégique. Elle intervient régulièrement pour des formations à Sciences Po Paris, à l'Ecole normale supérieure et à l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), et au cours de conférences en France et à l’étranger.
Avant de rejoindre l’Ifri, Héloïse Fayet a passé plusieurs années au ministère des Armées en tant qu’analyste spécialiste du Moyen-Orient. Elle est diplômée de Sciences Po Paris (bachelor puis double-master en sécurité internationale et journalisme), cursus complété par plusieurs séjours universitaires au Proche-Orient.
Engagée pour la promotion des femmes et des jeunes dans les relations internationales, Héloïse Fayet est déléguée générale de Women in International Security (WIIS) France et membre du Younger Generation Leadership Network on Euro-Atlantic Security. Elle est également alumna de l’International Visitor Leadership Program du Département d’Etat américain.
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
Héloïse Fayet est revenue sur ce qui apparaît de plus en plus comme un axe Russie - Chine - Iran.
A la fin du mois d’août, une série d’affrontements opposant l’armée américaine et des milices chiites ont fait au moins 4 morts dans le Nord-Est de la Syrie. La cible : un camp de la milice des Fatimiyoun, des combattants afghans de l’ethnie hazara, chiites, qui ont rejoint...
La guerre chaude est-elle de retour ? La menace nucléiare militaire, celle qui croyait amoindrie avec la chute de l'URSS, a ressurgi avec la déclaration de Vladirmir Poutine, le 27 février 2022, qui annonçait mettre en alerte la "force de dissuasion" russe. Où en est-on, six mois après le...
Nucléaire : la Russie met en danger l’architecture de non-prolifération et de maîtrise des armements
Alors que Moscou a rejeté vendredi le document final rédigé lors de la 10e conférence de réexamen du Traité de non-prolifération, l’invasion de l’Ukraine fragilise les efforts pour le désarmement nucléaire international.
Contrôler la plus grande centrale nucléaire d'Europe offre au chef du Kremlin, prêt à prendre tous les risques, un moyen de pression sur Kiev. Et sur les Occidentaux.
Après avoir procédé à un bombardement aérien, mardi 23 août, sur des bases de milices pro-iraniennes dans le nord-est de la Syrie, les États-Unis ont indiqué jeudi 25 août avoir répliqué à des tirs de roquette ciblant des sites américains.
Après d'intenses négociations à Vienne début août, une proposition de texte a été effectuée par l'Union européenne, mais l'Iran souhaite des garanties supplémentaires de la part des Etats-Unis.
Depuis 2021, l'Iran et les grandes puissances négocient à Vienne afin de ressusciter l'accord international de 2015. Après s'en être retiré en 2018 avec Donald Trump, Washington souhaite réintégrer l'accord. Un compromis «final» est en cours d’étude mais certains...
La Russie a annoncé lundi 8 août 2022 la suspension des inspections américaines prévues sur ses sites militaires dans le cadre du traité New START en réponse aux entraves américaines aux inspections russes similaires aux États-Unis. Le traité New START est un accord clé du désarmement...