Héloïse FAYET
Chercheuse et responsable du programme Dissuasion et prolifération, Centre des Etudes de Sécurité de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Dissuasion nucléaire (doctrines et armements des Etats dotés)
- Prolifération nucléaire et balistique
- Géopolitique et forces armées du Moyen-Orient
- Stratégie et politique du renseignement
Héloïse Fayet est chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri et responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération. Ses travaux portent principalement sur les questions nucléaires : doctrines des Etats dotés, prolifération au Moyen-Orient et en Asie du Nord-Est, impact des nouvelles technologies sur la dissuasion. Elle travaille également sur les forces armées au Moyen-Orient, la politique du renseignement en France, et la prospective stratégique. Elle intervient régulièrement pour des formations à Sciences Po Paris, à l'Ecole normale supérieure et à l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), et au cours de conférences en France et à l’étranger.
Avant de rejoindre l’Ifri, Héloïse Fayet a passé plusieurs années au ministère des Armées en tant qu’analyste spécialiste du Moyen-Orient. Elle est diplômée de Sciences Po Paris (bachelor puis double-master en sécurité internationale et journalisme), cursus complété par plusieurs séjours universitaires au Proche-Orient.
Engagée pour la promotion des femmes et des jeunes dans les relations internationales, Héloïse Fayet est déléguée générale de Women in International Security (WIIS) France et membre du Younger Generation Leadership Network on Euro-Atlantic Security. Elle est également alumna de l’International Visitor Leadership Program du Département d’Etat américain.
Le 20 avril 2022, la Russie a conduit le premier essai de son missile Sarmat rappelant ainsi au monde la dimension nucléaire que pourrait avoir la guerre en Ukraine.
L'armée russe affirme avoir utilisé ce missile, qualifié d'"invincible" par Vladimir Poutine, pour frapper un entrepôt souterrain en Ukraine.
Le dimanche 27 février, Vladimir Poutine prenait une nouvelle fois de court l'ensemble des pays du monde en évoquant, dans un discours à la télévision, l'arme ultime : la bombe nucléaire. La menace nucléaire doit-elle être prise au sérieux ?
Alors que l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien semblait voué à l'échec après le retrait américain décidé par Donald Trump, un nouveau compromis entre les pays signataires serait sur le point d'être trouvé. L'accord limitant le programme nucléaire iranien peut-il encore être sauvé ?
Rapprochement économique, alliance militaire, "complicité" dans l'invasion de l'Ukraine... La Biélorussie, devenu un état vassal de la Russie, multiplie les signes d'allégeance envers Moscou et pourrait même accueillir une partie de l'arsenal nucléaire russe à la faveur d'une modification de...
En annonçant l'invasion de l'Ukraine, le président russe a fait une mise en garde inquiétante en cas d'interférence avec ses projets expansionnistes.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a affirmé que son pays serait prêt à accueillir des «armes supernucléaires» en cas de menace de la part des Occidentaux. Un référendum le 27 février doit annuler le statut dénucléarisé du pays. Héloïse Fayet est chercheuse au...
La Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie ont publié lundi une déclaration «pour prévenir la guerre nucléaire et éviter les courses aux armements». Alors que tous réarment ou modernisent leur arsenaux.
Les négociations entre les sept membres de l'accord sur le nucléaire iranien ont pu reprendre à Vienne le 29 novembre dernier, après cinq mois de suspension. Toutefois, les discussions demeurent laborieuses et font planner le doute quant à un retour possible à l'accord de 2015.