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Élections en Allemagne : un social-démocrate va-t-il succéder à Angela Merkel ?

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interviewé par Henrik Lindell dans

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À un mois des élections législatives, c’est le Parti social-démocrate (SPD) qui a le vent en poupe. Son candidat à la chancellerie, Olaf Scholz, fait désormais figure de successeur potentiel d’Angela Merkel. 

Paul Maurice est chercheur au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Institut français des relations internationales (Ifri), où il travaille notamment sur les questions de politique intérieure allemande.

Contenu intervention médiatique

Le Parti social-démocrate allemand connaît depuis plusieurs semaines une remontée inattendue dans les intentions de vote et se trouve au même niveau que les conservateurs de la CDU/CSU (Union chrétienne-démocrate / Union chrétienne sociale). Son chef de file, Olaf Scholz, serait même celui que les électeurs préfèrent voir au poste de chancelier après le départ d’Angela Merkel. Comment l’expliquer ?

Cela peut sembler étonnant : il y a quelques mois, le SPD plafonnait à 15 % dans les sondages. Maintenant il se situe à 23-24 %, exactement comme les conservateurs. Pour comprendre, il faut d’abord se souvenir que le SPD avait fait un score historiquement bas en 2017, à 20,5 %, et il s’était ensuite perdu dans des querelles internes. En 2019, le parti avait élu une direction très à gauche, à l’encontre d’Olaf Scholz qui, lui, est un modéré du centre-gauche. Paradoxalement, le parti l’a quand même nommé candidat à la chancellerie en juillet 2020. Mais sa campagne était atone ; les observateurs disaient que la campagne était partie trop tôt.

Or Scholz est un peu comme Angela Merkel. Comme elle, il a laissé ses adversaires s’entredéchirer pour ensuite apparaître comme l’alternative, comme celui que l’on n’attendait pas. Comme elle, il en joue.

[...]

  • Scholz semble rassurer beaucoup d’électeurs dans des temps troubles [...]

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  • Maintenant, il joue sur son côté rassurant et modéré en se présentant pratiquement comme le successeur de Merkel. C’est un peu comme s’il voulait signifier qu’il incarne mieux la continuité qu’Armin Laschet, qui ne semble pas aussi compétent. [...]

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  • On se dirigera probablement vers une coalition à trois partis, selon les sondages actuels. [...]

[...]

 

>>> Cet article est disponible en version payante et réservée aux abonnés sur le site de La Vie.

 

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Paul MAURICE

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