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AQMI et Al-Mourabitoun : le djihad sahélien réunifié ?

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Le 4 décembre 2015, le chef suprême d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdel, annonçait le ralliement du groupe de Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoun, dans ses rangs. 

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Cette alliance, qui intervient trois ans après le départ de Belmokhtar d’AQMI, interroge à bien des égards. Pourquoi Droukdel, qui avait destitué Belmokhtar de sa brigade en octobre 2012, a-t-il souhaité le voir rejoindre de nouveau l’organisation ?

À la tête d’un des mouvements djihadistes les plus puissants du Sahel, quels intérêts poursuit à l’inverse Belmokhtar en réintégrant la hiérarchie de sa maison d’origine, alors affaiblie par plusieurs années d’opération militaire franco-africaine ?

Quelle place et quelles garanties a-t-il obtenu ? Comment s’intègrent Al-Mourabitoun et son émir Belmokhtar dans la structure organisationnelle d’AQMI ?

Afin d’apporter des éléments de réponses à ces questions, cette étude revient sur des problématiques plus larges, de la recomposition des forces djihadistes dans l’espace sahélien à la lutte d’influence opposant AQMI à l’État islamique (EI), du Sahel à la Libye jusqu’au front syro-irakien.

La première partie de l'étude, essentiellement contextuelle, retrace l’implantation d’AQMI au Sud du Sahara ainsi que les reconfigurations récentes du groupe, quatre ans après le lancement de l’opération Serval au Mali. Elle rappelle par ailleurs les luttes internes au sein de l’organisation ayant conduit à la création d’Al-Mourabitoun en 2013.

La seconde partie propose une analyse approfondie d’Al- Mourabitoun, de ses objectifs à son fonctionnement interne, ses effectifs et sources de financement, sa place au sein d’AQMI jusqu'à son mode opératoire et ses principaux faits d’armes. Elle s’attache enfin à examiner les raisons et conséquences de la « réunification » avec AQMI sur les plans organisationnels et opérationnels mais aussi, d’un point de vue plus global, sur la stratégie renouvelée d’Al-Qaïda face à la montée en puissance de l’EI sur ses terres.

 

Marc Mémier est chercheur sur les problématiques de sécurité en Afrique subsaharienne, particulièrement en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Depuis 2012, il est chercheur associé au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP). Ses travaux portent notamment sur l’étude des groupes armés djihadistes du Sahel et d’Afrique du Nord.

LIRE L'ETUDE

 

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Structure organisationnelle d'AQMI au Sahel.jpg, par Dimitri von Büren

 

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actualisee_-_01-17_carte_attentats_afrique_al_mourabitoune-01.png, par Dimitri von Büren

 

Retrouvez également les entretiens accordés aux médias, par Marc Mémier, auteur de l'étude :

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ISBN / ISSN

978-2-36567-661-8

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AQMI et Al-Mourabitoun : le djihad sahélien réunifié ?

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
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Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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