Léo PÉRIA-PEIGNÉ
Chercheur, Centre des Etudes de Sécurité de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Prospective capacitaire
- Armement conventionnel & conflit asymétrique
- Géopolitique et forces armées en Turquie
Léo Péria-Peigné est chercheur au Centre des études de sécurité de l’IIfri où il travaille au sein de l’Observatoire des conflits futurs sur la prospective capacitaire en matière d’armement et sur l’emploi des systèmes d’armes à venir. Il travaille également sur l’emploi d’armement conventionnel en conflit asymétrique, notamment en Afghanistan.
Spécialisé sur les questions d’industrie de défense et sur la Turquie après un master en relations internationales et intelligence économique à Sciences Po Lille, il a rejoint l’Ifri début 2022 à l’issue de deux années dans le conseil et l’intelligence économique dans le domaine de l’armement et un passage au Commandement des opérations spéciales.
Depuis le lancement de l’invasion, la Russie a perdu plus de 1900 chars. Pour compenser, elle en est réduite à racler ses fonds de stock.
Le pays a reçu cette semaine une vingtaine de chars Leopard 2, fournis par l’Allemagne. Livraisons de matériels, intensification de la formation et du renseignement… les forces ukrainiennes s’organisent en vue de manœuvres d’envergure.
A Moscou, Xi Jinping et Vladimir Poutine ont signé un accord ouvrant «une nouvelle ère» dans leurs relations qui, sur le plan militaire, connaissent une inversion croissante des rapports de force. La «nouvelle ère» des relations russo-chinoise débute sur un franc déséquilibre sur le...
Les Américains ont fourni le kit JDAM, qui permet de transformer des bombes en missiles et toucher des cibles plus lointaines. Une arme en plus dans un arsenal qui compte déjà les canons Caesar et surtout les Himars, au rayon de 70 kilomètres.
Le président français juge urgent de bâtir une défense collective sur le continent. Mais la crise ukrainienne a surtout renforcé l'Alliance atlantique et le poids de la Pologne.
À la veille d'une possible nouvelle offensive russe, les pays alliés de Kiev, notamment la France, peinent à lui fournir suffisamment de matériel militaire, et vite, pour tenir. L'Occident serait-il à court de munitions?
Ukraine : un an après le début de la guerre, les stocks de munitions sont au plus bas et la capacité de production des alliés ne suit pas. L’Ukraine risque-t-elle de perdre face à la Russie, faute de munitions ?
Les Etats européens doivent faire parvenir au plus vite les moyens de soutenir l’artillerie ukrainienne, mais leurs stocks sont vides. Un an après le déclenchement de la guerre, le sentiment d’urgence est tardif, estime dans sa chronique Sylvie Kauffmann.
Kiev souhaite obtenir les chars de combat français et cette demande a été instruite par l'armée française. L'éventuel intérêt opérationnel d'une telle livraison reste toutefois à définir, d'autant que la France doit composer avec un parc limité de ses fameux véhicules...
Les alliés occidentaux de l’Ukraine doivent se retrouver vendredi à Ramstein, en Allemagne, pour coordonner un envoi d’armes lourdes, alors que Berlin hésite à autoriser le transfert de ses chars Leopard. Une décision «symbolique» pour le chercheur de l’Ifri Léo Péria-Peigné...